Le président toulousain, Olivier Sadran l' a déclaré intranférable, bien qu'il n'ait plus qu' une seule année de contrat, et pourtant Jérémy Mathieu ne comprend pas la fermeté de son président.
Le joueur qui ne cache pas son envie de rejoindre les girondins, pourtant prêts à payer 4,5M€ alors que le joueur avait été acheté 5M€ par Toulouse.
Dans une interview à L'Equipe, vendredi, l'ancien Sochalien argumente :
[...]
– Comprenez-vous que Sadran oppose son veto ?
– Non, je ne comprends pas mon président. Il ne me reste qu’un an de contrat : je serai libre l’an prochain.
S’il veut prendre de l’argent sur mon transfert, c’est maintenant. Les clubs français se plaignent souvent de ne
pas disposer des moyens financiers des clubs étrangers. Là, Bordeaux offre 4,5 M. Et Toulouse les refuse ?
Il faut m’expliquer. C’est pareil quand il dit qu’il m’apprécie beaucoup. Pourquoi me bloque-t-il alors ? Il a envie de me garder ? C’est son choix. Mais ce n’est pas le mien.
– Quels sont ses arguments ?
– Pour lui, je n’ai pas encore tout donné au TFC. Comme je suis d’un naturel timide, j’ai connu une première
année difficile au niveau de mon intégration. J’en suis conscient. La deuxième, je pense avoir apporté
quelque chose au club lors de la qualification pour la Ligue des champions. La troisième, j’ai été blessé
après avoir été sélectionné en A’. Mais je n’ai pas décidé de l’être. Ensuite, je pense avoir aidé le club à
se sauver lors des deux derniers mois. Mais lui, il estime que ce n’est pas suffisant. Il m’a également expliqué
que j’étais devenu un élément important, un cadre autour duquel il voulait bâtir l’équipe. Depuis quand
bâtit-on une équipe autour d’un latéral gauche ? Je n’ai pas trop aimé ce qu’il a dit.
– Seriez-vous prêt à aller au clash ?
– Oui. J’ai été trop gentil... Au début, j’ai dit gentiment que je voulais partir. Ça n’a pas changé grandchose.
J’ai fait la tête pendant le stage de préparation, je ne me suis pas donné à fond aux entraînements. Sans plus de résultats. L’entraîneur l’a vu, sans que ça remonte jusqu’au président. Il faut que je fasse quoi pour qu’ils comprennent ? Que je gueule ? Ce n’est pas dans mes habitudes. Mais, si je dois me mettre à l’écart du groupe pour partir, je suis prêt à le faire.
Et un clash de plus, apres Koné, Briand, ou Ben Arfa...