Les 3/4 de ton post sont hors de propos.
bah j sais pas, c'était quoi le propos? j'avais juste envie d'écrire ça moi...
Et tu préfères le Wu pour des critères non musicaux finalement.
oui et non, j préfère le Wu dans l'ensemble, artistiquement...
Et effectivement, on doit pas avoir la même définition du flow. Surtout en 2011.
quand tu dis "surtout en 2011", tu considères que globalement le niveau a encore monté par rapport à 5 ans en arrière?
sur un plan rythmique pur les sommets ont déjà été atteints y a plusieurs années.
si on refait un peu l'histoire, les vrais innovateurs en la matière, run dmc, krs, ll cool j, rakim, slick rick, kane, g rap, ils symbolisent le passage du rap à la "the deeeeejaaaaayyyy the emmmceeeee in the place to beeeeee rock the partyyyyyy" au rap tel que notre génération a pu le connaître. à eux tous ils ont effectivement changé la définition du flow.
après ça s'est perfectionné dans des styles existants, à tel point qu'un rappeur moyen comme vinnie paz aurait été considéré comme un dieu dans les années 80...
tout ça pour dire que j me demande qui pourrait être considéré comme un innovateur à partir des années 90... busta rhymes, les mecs d'outkast...
et dans les années 2000, y a pas de noms qui me viennent non plus là.
ce qui a changé dans le flow c'est les placements moins métronomiques sur le beat.
le talent des MCs tient maintenant plus à leur originalité qu'à leur technique.
on est passé d'un couple beat/MC à 50/50 à une expression artistique où la musique a pris le pas sur le MC.
Un gros beat c'est 90% du taf de fait maintenant.
Le rappeur, lui il y est plus pour grand chose dans la qualité ET le succès d'un son
c'est la marque d'un style qui se diversifie et qui rentre dans le rang...
c'est la force et la faiblesse du rap en fait, on peut en faire ce qu'on veut, donner un son + rock, + pop, + électro, + dance, + tout ce qu'on veut...
la force parce que le rap est tellement partout qu'il squatte les 3/4 des playlists, du billboard, des grammys et autres...
et la faiblesse parce qu'on finit par tomber dans une bouillabaisse de styles qui dilue complètement le genre.
pour résumer mes divagations, comme j'ai entendu j sais plus où, y a plus de bons rappeurs y a que des bons morceaux...
donc la définition du flow en 2011 j sais pas si elle a encore un sens en fait...