(On notera la présence d'EtranG à l'extreme gauche et de Mind Blowin au centre)
Entre 500 et 700.000 personnes ont défilé samedi à Paris à l'occasion de la 7e Marche des fiertés lesbiennes, gay, bi et trans, la Gay Pride française, dont le thème était cette année les discriminations à l'école. Une banderole «Pour une école sans discrimination» ouvrait le cortège, auquel participait notamment le maire socialiste de Paris, Bertrand Delanoë. «Il faut protéger les enfants de la barbarie de la pensée [**Autant proteger des flics de leur propre flingue...**]. À l'école, il y a encore des tabous, qu'il faut doucement et gentiment repousser[**Les gosses ca comprend pas la gentillesse !**]», a déclaré celui-ci.
Dans le «carré de tête», autour de Christophe Lefevre, président de l'Interassociative lesbienne, gaie, bi et trans (Inter-LGBT), et de son porte-parole Alain Piriou, figuraient également le président PS de la Région Ile-de-France Jean-Paul Huchon, Jean-Luc Roméro ou encore l'ancien ministre de la Culture et député PS du Pas-de-Calais, Jack Lang, qui a confié n'avoir «jamais raté une marche en 17 ans» [**Au PS, t'as jamais monté une seule marche, pas étonnant que t'en rates aucune**].
Une Marche des fiertés plus politique que jamais avec le PCF (qui assurait de surcroît le service d'ordre), le PS, les Verts, le Mouvement de jeunes socialistes (MJS) [**Aucun gay ne manque à l'appel, c'est bon à savoir**] et, venus en force et juchés sur des chars, les jeunes militants de l'UMP (POPulaires) ou du MoDem. Très présents également, les syndicats, dont la CGT, la CFDT Ile-de-France, mais aussi la FSU et toutes ses composantes.
«À l'école, on me jetait des cailloux»
Derrière la banderole, en bon ordre de marche, défilaient les quelque 74 chars, semi-remorques ou simples véhicules décorés aux couleurs des associations [**Roses et jaunes fluo fo sho, un gay ne peut pas être satanique ou hoodesque**], toutes fédérées par l'Inter-LGBT. Le mot d'ordre de la manifestation était décliné sous toutes les formes visuelles, mais aussi sous tous les airs de musique, de la chorale au disco, en passant par l'électro ou l'accordéon.
De nombreux jeunes participaient au cortège, à l'instar de Jasen, un collégien de 15 ans. «À l'école, on me jetait des cailloux et on m'insultait» [**Ah ouais, tu preferais faire la bise aux garçons, on te martyrisait ca te constipait...**], a-t-il raconté, estimant cependant qu'après la classe de troisième (vers 14-15 ans) «les gens mûrissent, les mentalités évoluent» [**Ben ouais, là les bites sont plus grosses ca détend l'anus !**]. Des parents étaient également présents, brandissant une banderole plaidant en faveur du «dialogue entre les homos et leurs parents». La lutte contre les discriminations étant également un combat mené au sein des entreprises par l'Inter-LGBT, plusieurs d'entre elles avaient dépêché leurs militants associatifs.
Les organisateurs espéraient rassembler plusieurs centaines de milliers de personnes, à la hauteur des 600.000 réunies en 2007, pour ce cortège festif parti de la place Denfert-Rochereau à destination de la Bastille, dans le centre de Paris. Un dance-floor géant y est prévu jusqu'à 21h [**Putain mais ces enculés, au lieu de se la jouer genre prolétaire, gangsta gay mais keep it real bro', hood up wit' ya dogz son, ils continuent à faire les tarlouses, bravo la com**], heure à laquelle la manifestation doit officiellement se disperser.
Dans la ville tchèque de Brno, des militants d'extrême droite ont essayé samedi de perturber le défilé de la «Gay Pride», contraignant les forces de l'ordre à intervenir. Plusieurs dizaines d'extrémistes entièrement vêtus de noir ont jeté des oeufs et des fumigènes sur les participants [**Ben non ils voulaient juste faire de ces femelettes, des omelettes mouahahahahhaa**].